Les statistiques ne mentent pas : 80 % des maladies infectieuses se transmettent par les mains. Pourtant, à l’heure où les bureaux rouvrent et où chacun tente de retrouver ses repères, le gel hydroalcoolique s’impose comme un nouveau réflexe, parfois contraint, souvent négligé. Dans cette période où la vigilance s’impose à chaque poignée de porte, miser sur l’hygiène des mains n’est plus une option. Voici pourquoi et comment le gel hydroalcoolique s’est invité durablement dans nos espaces de travail, quelles obligations pèsent sur l’employeur et, surtout, comment maximiser son efficacité au quotidien.

Pourquoi le gel hydroalcoolique au bureau fait-il la différence ?
Bien avant que le COVID ne bouleverse l’organisation des entreprises, un simple coup d’œil sous le microscope suffisait à dresser un constat sans appel : les bureaux regorgent de micro-organismes. Claviers, chaises, téléphones, imprimantes, poignées de porte, aucune surface n’échappe vraiment à la prolifération des germes. L’arrivée du virus n’a fait qu’exacerber la nécessité d’intensifier les gestes barrières et de renforcer l’hygiène collective.
Depuis le retour progressif des salariés sur site, les entreprises ont multiplié les opérations de désinfection approfondie, ciblant aussi bien les open spaces que les espaces partagés. Résultat, la demande de gel hydroalcoolique explose, se hissant au rang d’outil incontournable pour limiter la propagation de virus et bactéries. Même des mains qui paraissent propres ne sont jamais vraiment à l’abri. Seules quelques secondes suffisent à déposer, ou ramasser, des agents pathogènes sur une surface.
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Des obligations précises pour les entreprises
L’article R3123-2 du Code du travail encadre la protection des salariés : l’employeur doit mettre à disposition tout moyen permettant d’assurer la sécurité sanitaire. Ce devoir ne se limite pas à la prévention du Covid-19, mais englobe l’ensemble des risques de transmission par contact. Impossible, donc, de passer à côté : proposer du gel hydroalcoolique dans les bureaux n’est pas un choix, c’est une obligation légale.
Quels emplacements privilégier pour le gel hydroalcoolique au bureau ?
Pour que le gel devienne un réflexe, il doit être disponible là où le risque est le plus marqué. Les lieux suivants méritent une attention particulière :
- Sur chaque bureau : Même si l’on a le sentiment d’avoir les mains propres, la réalité est tout autre. Additionnez les bactéries présentes sur une souris, un clavier et un téléphone, vous obtenez parfois plus de 30 000 organismes rôdant à portée de main. Garder un flacon à portée de geste devient alors un acte préventif simple mais redoutablement efficace.
- À proximité des portes : Les poignées de porte figurent parmi les champions toutes catégories de la contamination croisée. Placer un distributeur de gel à chaque passage incite à l’utilisation spontanée, aussi bien pour les employés que pour les visiteurs.
- Dans les salles de réunion : Personne n’échappe à la concentration d’une présentation animée… ni aux projections involontaires. Un virus du rhume ou de la grippe peut survivre jusqu’à 18 heures sur une table de réunion. Quelques flacons à disposition limitent les risques de contagion lors de ces moments d’échange.
- Près de l’ascenseur : Entre les boutons pressés à la chaîne, les mains qui sortent tout juste de la salle de pause ou des toilettes, l’ascenseur devient un véritable point de contact. Des études estiment que plus de 60 % des boutons sont contaminés. Installer du gel à chaque étage permet de réduire la transmission.
- À la sortie des toilettes : Le lavage des mains, pourtant incontournable, est souvent bâclé. Moins de 4 % des personnes le font correctement. Un distributeur de gel juste après la porte offre une seconde chance de limiter la dissémination des microbes.
- Dans la cuisine ou l’espace détente : Les surfaces de ces lieux partagés, robinets, micro-ondes, cafetières, poignées de frigo, accumulent les bactéries. Prendre l’habitude d’utiliser du gel avant et après son repas ou une pause-café réduit considérablement le risque de contamination.
Dans une entreprise, chaque point de contact peut devenir un maillon faible. Prendre quelques secondes pour se désinfecter les mains, c’est préserver la santé de toute une équipe.
Finalement, le gel hydroalcoolique s’est imposé comme une routine collective, un geste discret mais décisif. Demain, peut-être, les distributeurs feront partie intégrante du mobilier, aussi banals que les corbeilles à papier. Mais aujourd’hui, ils incarnent encore ce sursaut d’attention, cette volonté de protéger l’autre autant que soi-même. Qui aurait cru que quelques gouttes d’alcool pourraient faire pencher la balance du bon côté ?

