Femme enceinte : le Cola, bon pour la santé ? Les recommandations à suivre

23 août 2025

En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire recommande de limiter la consommation de caféine à 200 mg par jour pendant la grossesse. Un verre de cola standard contient en moyenne 35 mg de caféine, soit nettement moins qu’un café, mais il apporte aussi du sucre et des additifs.

Certaines études évoquent des liens entre une consommation régulière de sodas caféinés et un risque accru de diabète gestationnel ou de prise de poids excessive. Les recommandations varient selon les pays, mais la modération reste la règle.

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Cola et grossesse : ce qu’il faut vraiment savoir

Le cola s’est installé depuis longtemps dans les habitudes, mais la question de sa place pendant la grossesse ne cesse de revenir. Peut-on consommer du Coca-Cola sans risque pendant la grossesse ? La réponse des praticiens est sans ambiguïté : un verre ponctuel ne pose pas de problème, mais la vigilance reste de mise. Dans chaque gorgée, on retrouve un mélange de caféine, sucre, acide phosphorique, colorant E150D et arômes naturels. Les versions light et zero misent sur des édulcorants comme l’aspartame ou l’acésulfame-K.

C’est bien la question du sucre et de la caféine qui inquiète. Un simple verre de cola, c’est déjà 35 mg de caféine et l’équivalent de 4 à 5 morceaux de sucre. La limite fixée pour la femme enceinte s’établit à 200 mg de caféine par jour, tous produits confondus. Dépasser ce seuil, c’est s’exposer à des risques : faible poids de naissance, retard de croissance intra-utérin, fausse couche. Quant au sucre, il favorise la prise de poids et le diabète gestationnel si la consommation s’installe dans la durée.

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Certains médecins soulignent que le cola, surtout sans bulles et en petite quantité, peut parfois calmer les nausées matinales. Mais l’alerte concerne aussi les versions light et zero. Les édulcorants passent la barrière placentaire et l’aspartame, à forte dose, figure dans plusieurs études qui pointent un risque d’accouchement prématuré. L’acide phosphorique, lui, n’est pas à négliger : pris en excès, il augmente le risque de calculs rénaux.

Voici les précautions incontournables à garder en tête :

  • Consommez du cola avec modération : un verre occasionnel suffit, l’eau et les boissons non sucrées doivent rester vos alliées du quotidien.
  • Ne multipliez pas les versions light ou zero : en l’absence de certitudes sur les édulcorants, mieux vaut limiter leur fréquence pendant la grossesse.

Pourquoi la caféine et le sucre du Coca-Cola posent question quand on attend un bébé

La présence de caféine et de sucre dans le Coca-Cola impose de la prudence durant la grossesse. La caféine, qui stimule le système nerveux, traverse rapidement le placenta. Mais chez le fœtus, l’organisme n’élimine pas cette molécule avec la même efficacité que chez l’adulte. C’est là que le bât blesse : trop de caféine, et le risque de faible poids de naissance, de retard de croissance intra-utérin ou de fausse couche grimpe. L’OMS et l’ANSES s’accordent sur un plafond de 200 mg par jour, toutes boissons et aliments confondus. Un verre de cola en apporte déjà près de 35 mg.

Le sucre, lui, complique la donne autrement. Quatre à cinq morceaux de sucre pour un seul verre : la régularité dans la consommation augmente les risques de prise de poids, de diabète gestationnel, voire de macrosomie fœtale. Les études évoquent aussi un impact sur la pression artérielle, pouvant déboucher sur des complications comme la pré-éclampsie.

Pour résumer les points de vigilance :

  • La caféine peut accélérer le rythme cardiaque du fœtus si la quantité absorbée est trop élevée.
  • Le sucre perturbe le développement cérébral du bébé lorsqu’il est consommé en excès.
  • L’acide phosphorique, omniprésent dans le cola, augmente le risque de calculs rénaux si la consommation dérape.

Les versions light et zero n’échappent pas à la vigilance. Les édulcorants, même autorisés, franchissent la barrière placentaire. À forte concentration, ils sont parfois associés à un risque d’accouchement prématuré selon certaines recherches récentes.

Faut-il s’inquiéter si on craque pour un verre de soda ?

Un verre de cola à l’occasion ne bouleversera pas le cours d’une grossesse. Il n’y a pas lieu de dramatiser un plaisir ponctuel, à condition de ne pas en faire une habitude. Les autorités sanitaires, qu’il s’agisse de l’OMS ou de l’ANSES, sont unanimes : la caféine ne doit pas dépasser 200 mg par jour. Avec 35 mg dans un verre de coca-cola ou de coca-cola light, la marge existe, mais attention à la consommation globale si thé, café ou chocolat sont aussi de la partie.

Côté édulcorants, l’aspartame présent dans les versions light et zéro reste autorisé tant que l’on ne dépasse pas la valeur de 40 mg/kg recommandée par l’EFSA. La modération reste la meilleure stratégie : un litre de boisson par semaine, pas davantage, selon la docteure Faïza Bossy.

Reste le sucre, qui s’impose comme le principal piège pour la santé maternelle et fœtale. Trop de sodas, et le risque de diabète gestationnel, de prise de poids et de macrosomie fœtale augmente. Pour celles qui souffrent de nausées matinales, le cola dégazéifié peut parfois offrir un répit, mais il ne constitue pas une solution à privilégier.

Se faire plaisir occasionnellement avec un soda ne change rien à l’équilibre général, mais l’abus appelle une vraie rigueur. L’eau, les tisanes sans caféine ou les jus de fruits frais restent les meilleurs alliés pour une hydratation sans contrainte.

femme enceinte

Les recommandations officielles et petits conseils pour profiter sereinement

Rien ne remplace la prudence lorsqu’il s’agit de cola pendant la grossesse. L’OMS et l’ANSES se rejoignent : pas plus de 200 mg de caféine par jour, quelle que soit sa provenance. Un verre de coca-cola compte pour environ 35 mg. Mais si d’autres boissons caféinées s’ajoutent, le seuil peut vite être dépassé.

La docteure Faïza Bossy livre un repère concret : limitez-vous à un litre de soda par semaine, en privilégiant de préférence la version classique. Les alternatives light et zero, enrichies en édulcorants comme l’aspartame ou l’acésulfame-K, franchissent la barrière placentaire. Le nutritionniste Raphaël Gruman partage ce regard, insistant sur la nécessité de rester mesuré.

Pour varier les boissons sans risque, voici quelques pistes à privilégier :

  • eau (plate ou gazeuse),
  • tisanes sans caféine comme la camomille ou le rooibos,
  • jus de fruits frais ou smoothies maison,
  • lait pasteurisé.

Alterner ces boissons aide à limiter l’apport en sucre et en caféine, tout en maintenant un équilibre alimentaire bénéfique pour la mère et le futur enfant.

Ajoutez à cela une activité physique adaptée : quelques mouvements doux, de la marche, parfois un cours de yoga prénatal, et le corps se prépare sereinement à l’arrivée du bébé. L’essentiel : écouter ses besoins, sans jamais perdre de vue ce qui compte vraiment.

Au bout du compte, chaque choix de boisson pendant la grossesse trace un chemin, discret mais décisif, vers la santé de demain.

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