Comment guérir de la thyroïde ?

Message important dans le préambule (17 décembre 2021)

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Bonjour à tous

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Tout vient à ceux qui peuvent attendre… !

Je viens d’envoyer mon livre à l’imprimeur. Il faut encore attendre quinze jours avant de pouvoir le recevoir, d’abord dans les librairies en ligne, puis dans les magasins physiques. Je vous ferai savoir dès qu’il sortira, bien sûr.

Pour les plus impatients d’entre vous, vous pouvez contacter directement l’imprimeur ICI (attention, les délais peuvent être un peu plus longs avec les vacances…)

C’est un petit livre d’une centaine de pages dont je voulais être clair, concis et complet. J’espère que cela a été un succès…

Voici un aperçu de couverture :

En bas, la couverture arrière… plus lisible !

Le nombre est vraiment incroyable… En France, plus de trois millions de personnes avalent leur dose de Levothyrox® ou l’équivalent chaque jour dans un respect exemplaire ! Selon plusieurs études, l’ablation de la thyroïde aurait pu être évitée dans près de 9 cas sur 10, et le traitement médicamenteux n’est pas justifié dans les mêmes proportions.

Comment en sommes-nous arrivés là ? Que pouvez-vous faire pour sortir de ce jeu de « pigeons thyros » ? Existe-t-il des méthodes naturelles par lesquelles la glande papillon cesse de battre des ailes ?

Le Dr Jean-Charles Gimbert répond à toutes ces questions de manière ouverte et sans compromis. Fort de son expérience en quarante ans en tant que spécialiste Alimentation, santé et micronutriation, il propose 15 grands principes basés sur des concepts éprouvés et les résultats de recherches récentes pour aider toutes ces personnes à vivre en paix et en harmonie avec leur glande thyroïde.

J’ai maintenant un peu plus de temps pour répondre à vos commentaires de manière anonyme et du mieux que je peux…

Je vais laisser l’article en ligne pour le moment.

Cordialement

Dr. Jean-Charles Gimbert

Thyroïde : l’effet papillon…

Il a la forme et la position d’une petite mouche, pèse à peine 30 grammes, mais joue un rôle important dans le fonctionnement de notre corps .

Il sécrète des hormones thyroïdiennes, soit 90 % de la T4 (thyroxine), car il est constitué de 4 atomes d’iode qui adhèrent à une protéine appelée thyronine , ainsi que de la T3 (triiodothyronine) dont nous soupçonnions qu’elle ne contenait que 3 atomes d’iode… Différence remarquable, car c’est précisément cet atome moins important qui rend T3 actif alors que T4 ne l’est pas !

Alors pourquoi faire une grande quantité d’hormone T4 inactive et non de T3 directement ? Tout simplement parce que lorsque le corps a besoin d’hormones thyroïdiennes immédiatement, par exemple lorsque vous quittez la maison en hiver et que vous ne voulez pas mourir d’hypothermie, il est beaucoup plus rapide d’activer la T4 en T3 que lorsque la thyroïde obtient la T3 prête à l’action.

T3 : jamais dosé, n’a jamais existé… quel dommage !

C’est le cas principalement dans notre foie, mais aussi dans d’autres organes (cœur, muscles, cerveau, etc.) ; quelle est cette transformation provoquée par l’élimination d’un atome d’iode grâce à une enzyme que l’on appelle raisonnablement « déiodinase » ?

Cependant, il est très important Sachez que ce processus n’est pas possible si suffisamment de micronutriments tels que le sélénium, le zinc, certaines vitamines B, les vitamines A et D et les antioxydants (vitamines C et E) ne sont pas présents. D’autre part, divers facteurs peuvent modifier cette transformation, tels que le stress, les traitements aux œstrogènes, l’obésité, les problèmes hépatiques, l’excès de café ou d’alcool, le tabac, certains médicaments (bêta-bloquants, amiodarone, lithium), ou toxiques (métaux lourds, pesticides, PCB, etc.). De plus, 20% des hormones T4 deviennent actives dans notre intestin, ce qui nécessite une flore intestinale saine et de haute qualité.

Nous verrons ci-dessous dans quelle mesure l’administration de ces éléments se produit ; conditionne l’amélioration de la fonction thyroïdienne, voire l’efficacité des traitements médicamenteux… si vous ne pouvez pas simplement vous en passer !

En fait, c’est de loin le plus courant en France. médicament prescrit dans l’hypothyroïdie, le lévothyrox, exclusivement à partir d’un analogue de T4. Il est donc facile de comprendre que l’efficacité de ce traitement est évidemment plus que douteuse si vous vous contentez d’avaler votre comprimé quotidien sans vous soucier des facteurs essentiels à son activation.

Et nous arrivons donc à la santé « dans le chou », alors que les doses hormonales sont « dans les ongles » !

Mais de grands dieux, comment est-ce possible ? Eh bien, parce que de nombreux médecins ont eu affaire à des résultats biologiques et non à des symptômes cliniques depuis des décennies !

Pour tenter de comprendre cette aberration, il faut savoir de façon simple que le taux sanguin d’hormones thyroïdiennes est constamment analysé par un noyau central au milieu du crâne (le thalamus) qui agit sur une toute petite glande de la taille d’une noisette, qui est implantée à la base du cerveau et appelée glande pituitaire. Celui-ci possède un accélérateur appelé TSH, abréviation (donc vice versa), qui signifie hormone stimulant la thyroïde, ce qui implique qu’elle produit un peu plus de T4 et de T3 lorsque leurs taux dans le sang circulant diminuent.

En revanche, il n’y a pas de pédale de frein… Lorsque les taux d’hormones thyroïdiennes sont trop élevés, l’hypophyse soulève le pied de l’accélérateur et cesse de sécréter de la TSH. Puisque la glande papillon est plutôt du type « flanc thyro », elle arrête de fonctionner et ne produit ni T4 ni T3, dont le taux sanguin diminue et revient progressivement à l’ordre.

C’est un peu comme si vous mainteniez la vitesse de votre voiture à 80 km/h simplement en poussant et relâchant la pédale d’accélérateur…

La TSH est-elle uniquement utilisée pour suivre systématiquement Hashimoto ?

En temps normal (euthyroïdie), le taux sanguin de TSH se situe approximativement entre 0,4 et 4 mUI/l (millions d’unités internationales par litre de sang circulant), selon le laboratoire. En cas de pathologie, la TSH varie dans le sens inverse des hormones thyroïdiennes. Dès lors, les médecins se sont contentés de doser la TSH, estimant qu’elle était largement suffisante pour surveiller la maladie thyroïdienne.

Progressivement, avec l’explosion des maladies thyroïdiennes auto-immunes, y compris Hashimoto, la détermination de la TSH globale est devenue « automatique » chez les femmes quel que soit leur âge, puis chez tous les hommes de plus de 50 ans (simultanément avec le PSA pour leur prostate).

En conséquence, l’ensemble des symptômes lors de l’interrogatoire et des signes lors de l’examen clinique est complètement passé par le piège. Cependant, avant l’avènement des laboratoires d’analyse, les médecins connaissaient bien les symptômes thyroïdiens. Au moins, on peut dire qu’il est facile à identifier… du moins pour les patients qui le reçoivent quotidiennement.

Ainsi, l’hyperthyroïdie aggrave le métabolisme basal et la fonction du système végétatif, ce qui correspond au « yang » de la médecine chinoise : bouffées de chaleur, nervosité, perte de poids, tachycardie, accélération du transport intestinal, tremblements,…

En revanche, l’hypothyroïdie ressemble davantage au « yin » et ralentit sensiblement l’organisme : frissons, fatigue, œdème diffus, chute des cheveux, ongles cassants, peau sèche, constipation, état dépressif,… Et ce célèbre signe de « perte de la queue du sourcil » est si caractéristique !

En principe, vous ne pouvez vous autoriser à demander un test d’hormones sanguines que si au moins l’un de ces signes cliniques évocateurs est présent. Et encore une fois, puisque T4 est rare et T3 presque jamais , on se contente généralement de la TSH seule pour détecter des pathologies fréquemment inexistantes, imposer des thérapies généralement finales, et déterminer leur efficacité sans tenir compte des sentiments du patient.

Avec un peu plus de clinique et moins de technologie, nous aurions pu éviter de traiter des dizaines de milliers de personnes présentant de simples anomalies biologiques, puis de les condamner à perpétuité pour les condamner après un traitement de remplacement médicamenteux selon lequel le simple rééquilibrage alimentaire est probable et dans la plupart des cas suffisant aurait été de normaliser la situation.

Aliments pour se débarrasser du lévothyrox…

Soyons clairs : les recommandations diététiques suivantes ne concernent que les personnes souffrant d’hypothyroïdie, car c’est le point culminant obligatoire de toute maladie thyroïdienne.

En effet, avec l’hyperthyroïdie, après avoir été opérée, irradiée ou traitée par des antithyroïdiens synthétiques, selon la cause du problème (Graves, ganglion sécréteur, cancer, etc.), une glande est retirée ou détruite et donc non fonctionnelle. Ils rejoindront donc rapidement le bataillon de patients hypothyroïdiens dès le début.

En dehors de cette hyperthyroïdie traitée, les principales causes d’hypothyroïdie sont :

  • en particulier la maladie d’Hashimoto, une maladie auto-immune dans laquelle nos anticorps, désorientés en raison de la pollution de l’environnement et de la radioactivité, attaquent notre propre thyroïde comme s’il s’agissait d’une greffe étrangère
  • l’absence d’activation de la T4 due à un dysfonctionnement de l’enzyme (déiodinase)
  • la production d’un T3 « mal fabriqué » appelé T3 inverse en raison d’un mauvais positionnement d’un atome d’iode, est inefficace
  • un déficit alimentaire et un apport en micronutriments

Et toutes ces personnes, qui représentent près de 3 millions de personnes rien qu’en France, n’ont d’autre choix que de prendre du T4 sous forme de Levothyrox® tous les jours. Un coup de chance pour l’entreprise pharmaceutique qui détient ce monopole !

Cependant, parmi toutes ces personnes, nombreuses sont celles qui, malgré une bonne observance, passent des troubles, des analyses biologiques thérapeutiques et apaisantes. C’est facile à expliquer… Nous savons que c’est essentiellement le taux de T4 qui affecte celui de la TSH en sens inverse. À mesure que la T4 augmente, la TSH diminue… et vice versa. Il est donc parfaitement normal que la TSH se normalise arithmétiquement lorsque le lévothyrox, qui n’est rien de plus que la T4, est pris, alors que les symptômes restent toujours apparents. Dans ce cas, il est conseillé aux patients de vérifier leur taux de T3 pour et, s’il se situe dans la moitié inférieure de la « fourchette », prescrire Cynomel® (T3 seul) ou Euthyral® (T3 T4) avec prudence et par un médecin averti. Les résultats sont souvent spectaculaires et permettent de réduire voire d’éliminer complètement le Levothyrox®

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Pour les patients qui ont déjà reçu du lévothyrox et qui sont obligés d’augmenter régulièrement leur posologie, des études récentes plaident en faveur d’une prise le soir avant le coucher, apparemment plus efficace que le matin à jeun.

Quoi qu’il en soit, que vous preniez déjà Levothyrox®… ou pas encore, vous pouvez améliorer le fonctionnement de votre glande thyroïde en lui fournissant les micronutriments et les suppléments dont elle a absolument besoin.

Nutriments essentiels

les hormones thyroïdiennes consistent en un oligo-élément, l’iode et la thyronine, une protéine résultant de la condensation de 2 molécules de tyrosine, un acide aminé. La glande thyroïde ne peut donc les produire que si nous lui fournissons des quantités suffisantes de cette matière première.

iode

La dose quotidienne recommandée pour un adulte est de 150 mcg, qui est augmentée à 250 mcg chez les femmes enceintes ou allaitantes.

En général, l’iode se trouve dans les aliments suivants qui doivent être consommés régulièrement : fruits de mer (langoustines, homards, crabes, crustacés, huîtres), algues (Kombu royal, wakame, haricots de mer, dulse, laitue de mer, nori), poissons (aiglefin, saumon, morue, sardine), œufs, lait et produits laitiers (y compris le roquefort). Le sel de table enrichi en iode doit être utilisé avec précaution en raison de ses risques cardiovasculaires et de sa consommation, qui est limitée à 5 grammes par jour.

Dans le même temps, les aliments dits « goitrogènes » doivent être évités. Ces aliments, lorsqu’ils sont consommés en très grande quantité, inhibent l’absorption d’iode par la glande thyroïde, ce qui empêche la production normale d’hormones thyroïdiennes. Il s’agit principalement de légumes crucifères (choux de Bruxelles, chou, chou-fleur, brocoli, chou frisé, moutarde, rutabaga, radis, raifort, etc.), de manioc, de patates douces, de soja, d’arachides et de millet.

C’est inhabituel, voire relativement choquant (pourtant très courant !) Levothyrox® à une dose légèrement élevée de TSH… sans avoir effectué d’iodure au préalable, c’est-à-dire un dosage de l’iode dans les urines pendant 24 heures. Si l’on trouve une valeur < 100 µg/litre d'urine, cet examen inoffensif permet d'induire un manque de nutrition. S'il est confirmé, il suffira d'augmenter la proportion d'aliments contenant de l'iode pour réduire la TSH avant que la substitution médicamenteuse ne soit effectuée.

Si le régime alimentaire habituel ne permet pas un apport suffisant en iode, il est impératif de recourir à des suppléments en micronutriments, en particulier pendant la grossesse où une supplémentation systématique de 100 mcg d’iode élimine l’hypothyroïdie congénitale caractérisée par un retard de croissance et une fonction psychomotrice.

tyrosine

La tyrosine est un acide aminé considéré comme essentiel. Les aliments les plus riches en tyrosine sont :

  • Viande : boeuf, agneau, porc, poulet et dinde
  • poissons (saumon, thon, maquereau, flétan, aiglefin, morue) et crustacés (crevettes, crabe).
  • fromage, notamment parmesan, mais aussi gruyère, edam, mozzarella, fromage bleu (41 %) et chèvre
  • œufs et produits laitiers (lait, yaourt, crème au beurre)
  • Aliments à base de soja
  • graines (citrouille, sésame, tournesol, chia, lin) et noix (arachides, noix, amandes, pignons de pin)
  • haricots (blancs, rouges, noirs), lentilles, pois et pois chiches, haricots
  • Les grains et les céréales (riz, millet, boulgour, quinoa, couscous, orge, avoine)

Il a donc été constaté que les fruits de mer pour l’iode et les protéines d’origine animale pour la tyrosine constituent les deux « pis » du régime hypothyroïdique.

Cependant, si le régime végétarien n’est pas recommandé mais peut fournir un apport intéressant en iode et en protéines par le biais d’algues, d’œufs et de produits laitiers, le véganisme doit être évité en cas d’hypothyroïdie.

Des oligo-éléments absolument nécessaires

Pour renforcer naturellement la glande thyroïde, le régime alimentaire doit inclure du zinc, du sélénium, du magnésium et du fer approvisionnement. Les principales sources sont les suivantes :

Pour le zinc :

Les huîtres, le poisson, la viande et la volaille, les crustacés et les grains entiers sont riches en zinc. Notez l’intérêt des graines de citrouille, riches en zinc et autres micronutriments, qui peuvent être grillées et dégustées en apéritif ou en dessert.

L’absorption du zinc est augmentée par les protéines. En revanche, les phytates (substances présentes dans les céréales et les légumineuses) le réduisent. Une alimentation riche en produits végétaux et faible en viande réduit l’absorption de cet élément.

Pour le sélénium :

Ici aussi, les champions de cet oligo-élément sont le poisson et surtout la lotte et le thon. Les poissons gras (sardines, maquereau, hareng) sont également inclus dans la même catégorie. On le trouve naturellement dans les crustacés, les crustacés (pétoncles, moules) et certains fruits secs. Parmi ces derniers, nous soulignons l’apport important en sélénium apporté par les noix du Brésil, dont 2 ou 3 suffisent pour répondre aux besoins quotidiens. N’oublions pas les œufs dont le jaune est rempli de cet oligo-élément

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Pour le magnésium :

On le trouve principalement dans les fruits secs et les grains entiers. Il est souvent nécessaire de compléter le magnésium à l’aide de compléments alimentaires. Certaines formes posologiques, comme le glycérophosphate de magnésium, sont mieux absorbées par l’organisme que d’autres. Le magnésium a besoin d’un cofacteur, la vitamine B6, pour être bien absorbé par l’organisme.

Pour fer à repasser :

Le fer hémique d’origine animale est absorbé quatre fois mieux que le fer non hémique d’origine végétale. On le trouve principalement dans les abats (pour ceux qui l’aiment !) , boudin, rouge viande, volaille et fruits de mer (moules notamment). Les légumes (légumineuses, légumes verts, épices comme le cumin et le thym,…) en contiennent peu. L’assimilation du fer nécessite la présence de vitamines B (B9 et B12) et de vitamine C. Ne buvez pas de thé ou de café pendant les repas, car ces chélateurs empêchent son absorption.

Vitamines très utiles

La fonction thyroïdienne est encore meilleure lorsqu’elle bénéficie d’un apport correct en certaines vitamines B, vitamine D et vitamines antioxydantes.

vitamine D

La vitamine D ou calciférol a deux origines : la nutrition et une production de la peau exposée au soleil. Les personnes qui vivent dans des zones peu ensoleillées ou qui ne sortent pas beaucoup (personnes âgées) doivent porter une attention particulière à leur consommation alimentaire.

En outre le foie de morue, les aliments riches en vitamine D, sont des poissons gras : hareng, maquereau, sardine, saumon. Viennent ensuite les abats (foies), les œufs, le fromage et le beurre. Certains aliments sont également enrichis en vitamine D : certains lait, produits laitiers, céréales pour petit déjeuner et huiles.

En 2016, l’Autorité européenne de sécurité des aliments a fixé une nouvelle valeur de référence pour les adultes de 15 mcg (600 UI) par jour au lieu de 5 mcg. Pour atteindre cette dose, une supplémentation médicamenteuse systématique est recommandée, y compris pour les adultes en bonne santé exposés au soleil, sans parler des personnes âgées. Il est généralement recommandé de prendre une ampoule de 100 000 UI par trimestre, sauf en été. Cette dose peut être modulée initialement par un test sanguin (hydroxycholécalciférol 25).

Attention : comme il s’agit d’une vitamine liposoluble, elle doit être soit pure (huileuse solvant) ou avec un corps gras (par exemple du lait entier) et non dilué dans de l’eau ou du jus de fruits, sinon il sera totalement inefficace.

Vitamines B6, B9 et B12

Presque tous les aliments contiennent de la vitamine B6, mais les poissons gras (maquereau, saumon, thon), les abats (foie), la volaille, la viande et les pommes de terre en sont particulièrement riches. Son AJR est de 1,4 mg et constitue le cofacteur essentiel du magnésium.

La vitamine B9 (avec la vitamine C) est nécessaire à l’assimilation et au métabolisme du fer. Son AJR est de 200 mcg et ses principales sources sont la levure de bière, les graines comme le maïs et les pois chiches, le foie… On le trouve également dans les légumes verts à grandes feuilles (épinards, choux, salades), mais comme il s’agit de « goitrogène », on nous amène souvent avec eux en passant à des compléments alimentaires.

A Une carence en vitamine B12 survient souvent avec une maladie thyroïdienne. La dose quotidienne recommandée est de 2,5 mcg. On le trouve principalement dans les produits d’origine animale : viande, produits laitiers, œufs, poissons, crustacés.

vitamines antioxydantes

Ce sont des vitamines C et E qui aident à combattre la fatigue associée à l’hypothyroïdie.

La vitamine C ou acide ascorbique est l’une des vitamines hydrosolubles (hydrosolubles). Il doit son nom à la maladie qu’il prévient : le scorbut, une maladie qui était autrefois courante chez les marins qui n’avaient pas accès à des plantes fraîches lors de leurs longues expéditions.

L’apport nutritionnel recommandé pour les adultes est de 110 mg/l et doit être augmenté chez les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes âgées et les fumeurs.

On le trouve dans les fruits et légumes frais, en particulier dans le noir groseilles, persil, poivrons, kiwi, litchi, fraise, papaye,…

À savoir : La vitamine C est sensible à l’oxydation et à la chaleur. Comme il est soluble dans l’eau, il s’échappe dans l’eau de cuisson. Pour les conserver au maximum, il est important de conserver les aliments frais et de les consommer le plus rapidement possible. Épluchez, coupez, râpez ou pressez les fruits et légumes juste avant de les consommer ; si nécessaire, faites-les cuire le temps requis, de préférence à la vapeur, et évitez de les réchauffer.

La vitamine E, ou tocophérol, est un puissant antioxydant. La dose quotidienne recommandée pour un adulte est de 12 mg par jour, mais peut augmenter en fonction de l’activité et du régime alimentaire. On le trouve principalement dans les huiles végétales (tournesol, olive, arachides, colza, soja…), le germe de blé, les fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes,…) et les grains entiers. Dans une moindre mesure, il se produit également dans le foie, les œufs, le lait et le beurre ainsi que les poissons gras. Les sources riches en vitamine E sont également riches en acides gras polyinsaturés.

Compléments alimentaires très opportuns

Il ressort des conseils précédents qu’un régime à base de protéines d’origine animale (notamment poissons gras et crustacés, mais aussi viande et œufs) et de céréales et de légumineuses, de certains produits laitiers et fruits, frais ou secs, constitue le meilleur support pour une glande papillon qui… ailes rabats.

Cependant, parfois pour des raisons médicales, parfois pour céder à l’esprit du temps, les personnes souffrent d’hypothyroïdie, retirent certains des aliments ci-dessus de leur alimentation. Dans ce cas, il est très important de les remplacer quotidiennement par des suppléments qui apportent les micronutriments essentiels dans les quantités quotidiennes recommandées.

Rappelons-nous le plus important et leur AJR chez l’adulte : iode (150 mcg/j), tyrosine (1 à 2 grammes par jour), zinc (10 mg/j), sélénium (55 mcg), magnésium (375 mg), vitamine B12 (2,5 mcg/j), vitamine D (15 mcg/j), autres vitamines (notamment 110 mg C et 12 mg E).

Citons les excellents résultats de l’oligothérapie alternée : l’iode les jours pairs et le manganèse cuivre les jours impairs (ou vice versa !).

Les nutriments en microgrammes sont des oligo-éléments qui sont mieux absorbés par les granions, par voie sublinguale pour une meilleure efficacité. Les nutriments dosés en milligrammes peuvent être consommés sous forme de comprimés ou de capsules. Attention : il n’en faut pas trop ! Bien que la bonne mesure soit extrêmement bénéfique, un apport excessif peut être nocif, voire toxique. Ne dépassez jamais 3 fois la dose quotidienne recommandée (dose quotidienne recommandée)… surtout si ont déjà un apport alimentaire minimal et veulent simplement le compléter.

Combattre la perméabilité intestinale et le déplacement des aliments (gluten, lait de vache)

Certains régimes, comme le régime végétarien ou pire, végétalien, sont pour le moins discutables chez les personnes souffrant d’hypothyroïdie, bien qu’ils puissent avoir des avantages ailleurs. En revanche, la maladie de Hashimoto, et en général toutes les maladies auto-immunes, peut être causée en partie par une perte de constriction de la muqueuse intestinale : c’est ce qu’on appelle l’hyperméabilité intestinale.

Outre sa fonction de digestion et d’assimilation, la muqueuse intestinale constitue une barrière hautement sélective. Il permet aux macromolécules telles que les nutriments, les vitamines, les minéraux, les liquides, etc. de passer, mais empêche les molécules indésirables telles que les bactéries, les molécules étrangères et les débris alimentaires d’entrer. Pour rendre cela « sélectif triage », il existe des composés qui fusionnent les cellules et empêchent les éléments indésirables de s’infiltrer dans le sang.

L’hyperméabilité de l’intestin résulte de l’altération progressive de ces liaisons. Elle peut commencer dès la naissance avec un mauvais démarrage de la flore intestinale en raison d’un accouchement par césarienne ou d’un allaitement artificiel. Mais c’est surtout plus tard que les médicaments, en particulier les antibiotiques et les anti-inflammatoires, les aliments industrialisés, le stress chronique, détruisent les connexions étroites de l’intestin.

La muqueuse progressivement affaiblie permet le passage de substances indésirables, ce qui entraîne une perturbation du système immunitaire et la libération d’anticorps. À tel point qu’à chaque fois que nous mangeons cet aliment, le système immunitaire l’attaque de plus en plus violemment, tout comme cette hypersensibilité, communément appelée Allergie. Malheureusement, lorsque certaines cellules de notre corps ressemblent à la nourriture attaquée de manière familiale, nos anticorps, dont on sait qu’ils ne sont pas très physionomiques, attaquent nos propres organes et provoquent ce que l’on appelle une maladie auto-immune.

Cependant, la plupart des cas d’hypothyroïdie spontanée répondent à ce mécanisme. Ainsi, le type d’hypothyroïdie auto-immune le plus courant, la thyroïdite de Hashimoto, se caractérise par la présence d’un taux élevé d’anticorps anti-thyroïdiens (de type anti-TPO). Et curieusement, nous avons également trouvé des taux d’anticorps significativement élevés chez bon nombre de ces patients… sans gluten !

Comment expliquez-vous cette coïncidence ? Probablement en raison de la similitude trompeuse entre les protéines de gluten (gliadine et gluténine) et celles présentes dans les tissus thyroïdiens. En fait, un régime sans gluten améliore l’état de santé des patients atteints de les maladies auto-immunes, et en particulier l’hypothyroïdie de Hashimoto.

Dans le même temps et pour les mêmes raisons, le lait de vache favorise également les maladies auto-immunes, non seulement à partir du sucre, du lactose, parfois responsable d’une intolérance intestinale, mais surtout à travers sa principale protéine, la caséine, qui tend à aggraver l’hyperméabilité et à chatouiller le système immunitaire.

Comment résoudre le problème ? Prenez soin de votre tube digestif… Pour cela :

  • Retirez les produits à base de blé de votre assiette. Ils sont riches en gluten et favorisent la maladie de Hashimoto. Vous pouvez remplacer le pain d’épeautre par du pain de blé, le riz ou la farine de maïs par la farine de blé… et préférer le riz et les légumineuses aux pâtes.
  • Mangez des produits saisonniers et non transformés issus de l’agriculture traditionnelle pour limiter votre consommation de pesticides, de colorants et de conservateurs qui réduisent détruire la perméabilité intestinale.
  • Méfiez-vous du lait riche en lactose, difficile à digérer et provoquant de fortes réactions immunitaires dans l’intestin.
  • Choisissez des aliments riches en glutamine, un acide aminé qui guérit les intestins que l’on trouve dans le poisson, les œufs, la viande blanche et les légumineuses.
  • Pensez aux probiotiques anti-inflammatoires tels que différentes souches de bifidobactéries, de lactobacilles, de saccharomyces et d’autres entérocoques.
  • utiliser certaines plantes comme le curcuma, le sureau et la réglisse (sans hypertension artérielle ni problèmes cardiaques)

Bref, pour garder un intestin en bonne forme, et même s’il peut violer les croyances et la vulnérabilité de certains professionnels de la santé, suivez les réglementations naturopathiques en vigueur en mangeant du lait biologique, du gluten ou du lait de vache.

L’homéopathie au secours

Enfin sont des produits connus pour les adeptes de l’homéopathie et avant que Big Pharma ne reçoive son remboursement avec la complicité des autorités, pour leur efficacité dans l’hypothyroïdie.

Pour stimuler la sécrétion de l’hormone thyroïdienne, prenez :

  • Iodum Metallicum 4 CH : 3 granules par nuit
  • Thyroidine 4 CH : 3 granules par nuit

Pour soulager les symptômes de l’hypothyroïdie :

  • Graphite 9 CH : indiqué pour le ralentissement général de toutes les fonctions, l’obésité, les frissons, les périodes clairsemées, la peau sèche, l’absence de transpiration, l’indécision. Prenez 3 pastilles chaque soir jusqu’à ce que vous vous rétablissiez.
  • Pulsatilla 7 CH pour compléter les graphites
  • Silicea 7 CH : pour le froid extrême et la fatigue.
  • Baryta Carbonica 7 CH : Par temps froid, brainstorming lent et mauvaise mémoire tous les soirs 3 Prenez des granules jusqu’à ce qu’ils s’améliorent
  • Thuya 9 CH : Pour l’empattement, l’apparence de la peau et des cheveux gras et gras, ainsi que les verrues, prendre 3 granules à la fois le soir jusqu’à ce que vous vous rétablissiez.

Il est possible de compléter le traitement homéopathique de l’hypothyroïdie en ajoutant 50 gouttes dans un verre d’eau Sequoia Gigantea 1DH et Betula alba 1 DH.

conclusion

Il ne faut pas oublier que tant qu’il y a une glande thyroïde, on peut se passer du sacro-saint Levothyrox® en recourant à des méthodes naturelles. Dans ce cas, et plus que partout ailleurs, la nourriture doit être le premier médicament.

Un apport adéquat d’iode et de tyrosine en présence de zinc, de sélénium, de magnésium, de fer et de certaines vitamines, y compris les vitamines D, B12 et C, permet souvent des niveaux modérés ou récemment élevés de TSH.

Les aliments les plus intéressants pour les personnes souffrant d’hypothyroïdie sont le poisson (thon, saumon, sardine, hareng, aiglefin, lotte), les crustacés (huîtres, moules), les crustacés (crabes, homards), la plupart des viandes rouges et blanches, les huiles végétales, les légumes frais (éviter les légumes crucifères), les fruits secs.

Il résulte de ce qui précède que l’hypothyroïdie ne s’adapte pas au végétarisme et encore moins au véganisme ou au véganisme. Si l’apport alimentaire naturel n’est pas suffisant, n’hésitez pas à prendre un supplément conforme à l’ANR et sans excès.

En revanche, selon des études récentes, il apparaît souhaitable d’éliminer le gluten et les produits laitiers de vache, qui provoquent une hyperméabilité intestinale et favorisent des maladies auto-immunes telles que la glande thyroïde (Basedow, Hashimoto).

Régulier et lisse l’activité physique est bénéfique. Les sports recommandés sont la marche, la natation ou le vélo à raison de 3 ou 4 heures par semaine, de préférence une demi-heure par jour ou une heure tous les deux jours.

Ce n’est qu’en cas d’échec de l’hygiène alimentaire qu’un traitement médicamenteux peut être nécessaire. Dans ce cas, la normalisation de la TSH ne doit pas être considérée comme le seul objectif à atteindre. La seule chose qui compte, c’est la disparition complète de la symptomatologie. De plus, le test sanguin ne doit pas se limiter à la TSH seule, mais doit inclure la T4 et surtout la T3 pour un traitement adapté et optimal. En fait, les médicaments T3 donnent souvent de bien meilleurs résultats que Levothyrox®.

Enfin, soulignons que la glande thyroïde est une glande sensible et sensible. Le flottement de l’aile de cette glande papillon peut provoquer le chaos dans tout l’organisme. Il serait donc totalement déraisonnable de ne pas être suivi par un professionnel de santé compétent, attentif, compétent et ouvert à la médecine alternative.

Dr Jean-Charles Gimbert spécialiste de l’alimentation, de la santé et de la micronutriation

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